Célébrer le cœur de chaque pays

Célébrer le cœur de chaque pays

Accorder la Priorité aux Populations

Le plan pour le capital humain en Afrique
Bilan trois ans après
Août 2022

NOTRE MISSION

Investir dans les populations sauver des vies

African HCP

En avril 2019, nous avons lancé le Plan pour le Capital humain en Afrique (PCH) centré sur un ensemble d’actions transformatrices et d’objectifs ambitieux à atteindre à l’horizon 2023, relativement aux taux de mortalité infantile et de retard de croissance, aux acquis scolaires des filles et des garçons, à la couverture sociale, à la réduction des taux de fécondité des adolescentes, à l’amélioration des pratiques d’assainissement et du score de l’indice de capital humain.

Les hypothèses formulées il y a trois ans ont été validées. Le PCH en Afrique offre un cadre solide pour mener des interventions d’urgence et des initiatives inclusives de redressement au moment où nous luttons contre la COVID-19, le changement climatique et d’autres crises graves qui menacent d’éroder le capital humain d’une génération entière.

African HCP

Nous continuons à mobiliser des ressources et à promouvoir la collaboration multisectorielle afin de renforcer les systèmes de prestation des services sociaux, d’autonomiser les femmes et les filles, et d’adopter des solutions numériques et climato-intelligentes. En trois ans seulement, les engagements de la Banque mondiale au titre d’opérations de développement humain en Afrique ont atteint un montant historique de 34 milliards de dollars.

Notre mission n’a jamais été plus urgente et nous privilégions résolument les investissements dans les principaux secteurs sociaux afin d’améliorer les résultats en matière de capital humain et de croissance économique en Afrique. Chaque homme, chaque femme et chaque enfant africain devrait être doté des moyens lui permettant de réaliser pleinement le potentiel de son capital humain en tant que membre productif de sa communauté.

Cadre des résultats

7 actions transformatrices pour promouvoir le développement du capital humain

Accélérer la transition démographique grâce à l’autonomisation des femmes et des filles

Augmenter les financements de la Banque mondiale en faveur du capital humain en Afrique

Prévenir et inverser les pertes en capital humain dans les zones touchées par la fragilité, les conflits et la violence

Mobiliser les équipes-pays et les partenaires de la Banque mondiale autour du programme de développement du capital humain dans le but de mettre en place à grande échelle des solutions globales, transversales

Utiliser la technologie et l’innovation dans les projets pour améliorer le capital humain

Encourager les réformes des politiques publiques pour éliminer les obstacles juridiques et réglementaires

Faire progresser la recherche et la sensibilisation en vue de renforcer la base de connaissances et la demande en capital humain

Objectifs des HCP en Afrique
d'ici 2023

Réduire la mortalité infantile

pour sauver 4 millions de vies

Éviter le retard de croissance

chez 11 millions d’enfants

Reduce Adolescent Fertility

rates from 101 to 83 per 1,000 teens

Améliorer les pratiques d’assainissement

afin de ramener le taux de défécation en plein air de 23% à 15%

Accroître les années de scolarité corrigées en fonction

des acquis de 20% pour les filles et les garçons

Accroître la protection sociale

au profit de 13,1 millions de personnes

INCREASE FUTURE PRODUCTIVITY

of children born today by at least 13%

INCREASE FINANCING FOR HUMAN CAPITAL

in Africa to $15 billion

Vp reflection

Mamta Murthi,

Vice-présidente, Développement humain,
Banque mondiale

Les deux dernières années ont clairement montré que le développement n’est pas seulement une question de croissance économique, il s’agit aussi d’aider les populations à réaliser pleinement leur potentiel, d’où l’idée que nous avons de protéger les populations et d’investir dans le capital humain. Promouvoir le potentiel humain, les compétences, les connaissances et la santé des populations et désormais au premier plan des actions de développement.
Lire plus

Alors que nous restons concentrés sur l’énorme régression du capital humain résultant de la COVID-19, qui a provoqué des perturbations à toutes les étapes du cycle de vie, qu’il s’agisse des premières années de l’enfance, perdues en raison de la déscolarisation et des pertes d’emplois ou des nombreux décès chez les personnes âgées, particulièrement les hommes, la pandémie a également mis en évidence la nécessité de mettre l’accent à l’avenir sur l’égalité et la résilience.

Seuls un accès plus équitable aux services et une meilleure résilience des systèmes, aussi bien l’éducation, les soins de santé ou la protection sociale, nous permettraient d’éviter que le prochain choc ou la prochaine pandémie ne cause les mêmes perturbations. Alors que les problèmes se multiplient (conflits, changement climatique, inflation, aggravation des inégalités raciales et sociales), nous devons continuer à rechercher des solutions qui garantissent le développement humain. Parce que nous mettons nos outils et notre savoir-faire au service de toutes les populations, particulièrement les plus pauvres et les plus vulnérables, tout au long de leur cycle de vie, notre action est plus que jamais importante.

Victoria Kwakwa

Vice-présidente régionale de la Banque mondiale
Afrique orientale et australe

Les femmes sont un moteur de croissance économique et de création d’emplois en Afrique. La promotion de l’égalité des sexes est une démarche intelligente d’un point de vue économique, une pratique commerciale saine et une politique de développement essentielle.
Lire plus

Lorsque les femmes et les hommes ont des chances égales de façonner leur propre vie et d’être utiles dans le cadre de leur famille, de leur communauté et de l’activité économique, la productivité et le développement nationaux s’en trouvent améliorés, de même que les entreprises et les institutions sont plus performantes.

Depuis le lancement du Plan pour le Capital humain en Afrique, plus de 11,5 milliards de dollars ont été engagés en faveur de nouveaux projets favorisant l’égalité des sexes à la maison, à l’école et au travail. Nous investissons dans la santé, l’éducation et l’autonomisation économique des femmes et des filles ainsi que dans une première génération de projets qui encouragent la réforme des politiques relatives au capital humain. Ce travail est d’autant plus crucial face à la COVID-19, qu’il a eu des répercussions disproportionnées sur la scolarisation, l’emploi et les responsabilités domestiques des femmes et des filles.

Parallèlement, le monde est confronté à une crise sans précédent. Il est de plus en plus reconnu que les femmes sont plus vulnérables aux effets du changement climatique, car elles représentent la majorité des pauvres dans le monde et sont plus dépendantes des ressources naturelles.

Dans le cadre du Plan pour le Capital humain en Afrique, nous nous attachons à garantir aux filles et aux femmes un accès sûr et équitable aux services sociaux et aux opportunités ainsi qu’à éliminer les normes sociales préjudiciables au travers des réformes des politiques publiques et à la mobilisation communautaire. Nous avons aujourd’hui une chance — et nous la saisissons — de réviser les systèmes, les pratiques et disposons des financements pour assurer une relance plus inclusive et résiliente.

Ousmane Diagana

Vice-président régional de la Banque mondiale
Afrique de l’Ouest et du Centre

Les jeunes Africains ont besoin de perspectives et d’espoir pour construire leur avenir dans leurs pays.
Lire plus

L’essor de l’économie du savoir, l’évolution rapide des technologies et l’impact croissant du changement climatique nécessitent une éducation de qualité pour nos citoyens. Une éducation au diapason de l’évolution du paysage mondial est notre meilleur outil pour répondre aux aspirations de nos jeunes et de leurs parents.

L’Afrique de demain se construit dans nos écoles aujourd’hui. Des progrès ont été accomplis, mais des millions d’enfants en Afrique subsaharienne ne sont toujours pas scolarisés ou ne peuvent ni lire ni comprendre un texte simple à l’âge de 11 ans. Nos pays sont confrontés à des crises de l’apprentissage exacerbées par la crise actuelle de la COVID-19.

Dans le cadre du Projet sur le Capital humain en Afrique, nous aidons les pays à transformer leurs engagements en faveur de l’éducation en actions. Nous soutenons activement l’amélioration de la qualité de l’éducation à laquelle accèdent nos jeunes et la rendons plus abordable à tous les niveaux. Nous insistons sur l’inclusion pour s’assurer que les filles des zones rurales ou fragiles ne soient pas laissées pour compte. La résilience que nous inculquons à nos enfants doit transparaître dans leurs systèmes éducatifs. Une éducation de qualité peut transformer un enfant en apprenant tout au long de la vie, lui procurant à lui-même et à sa communauté des avantages dépassant le cadre de la salle de classe. Nous faisons des investissements judicieux et efficaces dans l’éducation des populations pour développer le capital humain qui mettra fin à l’extrême pauvreté et concrétisera les promesses d’une prospérité partagée en Afrique.

LES PROGRÈS

Investir et préserver le
capital humain de l’Afrique

Le Plan pour le Capital humain en Afrique s’est fixé clairement pour objectif et engagements à l’horizon 2023 de stimuler et d’accélérer l’accroissement des financements en faveur du capital humain, d’étendre l’appui dans tous les secteurs du développement et d’appliquer des politiques publiques et des réformes sur le capital humain axées sur les résultats. Les composantes de l’indice de capital humain (ICH) de la Banque mondiale — survie, scolarisation et santé — sont toutes directement reliées aux Objectifs de développement durable des Nations Unies et déterminent dans quelle mesure les pays investissent dans leur prochaine génération de travailleurs. Bien que les efforts déployés pour investir dans le capital humain en Afrique et le préserver aient été mis à mal par les nombreuses crises concomitantes qui ont récemment ébranlé le monde, -notamment la pandémie de COVID-19, le conflit opposant l’Ukraine à la Russie, les catastrophes naturelles induites par le changement climatique et les conflits armés régionaux - des progrès lents et inégaux ont été accomplis pour atteindre ces objectifs cibles.

Progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du PCH 2023 de l’AFR

Réduire la mortalité infantile Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans (pour 1 000 naissances vivantes)

pour sauver 4 millions de vies

*Source: World Bank Open Data

Éviter le retard de croissance

chez 11 millions d’enfants

*Source: WHO The Global Health Observatory

Accroître la survie à l’âge adulte

grâce à l’amélioration de la prévention et au renforcement des systèmes de santé

Accroître les années de scolarité corrigées en fonction

des acquis de 20% pour les filles et les garçons

*Source: World Bank HCI 2020

Accroître la protection sociale

au profit de 13,1 millions de personnes

Réduire le taux de fécondité des adolescentes

Nombre de naissances pour 1 000 femmes âgées de 15 à 19 ans

*Source: World Bank Open Data

Améliorer les pratiques d’assainissement

afin de ramener le taux de défécation en plein air de 23% à 15%

*Source: World Bank Open Data

Accroître la productivité future de 13%

en améliorant la note de l’indice de capital humain

*Source: World Bank HCI 2020
LES CHIFFRES

Augmenter les financements pour le
capital humain en Afrique.

34,3
milliards de dollars

Le portefeuille de développement humain en Afrique finance la santé, l’éducation et la protection sociale ainsi que la création d’emplois

11.5
milliards de dollars

Nouveaux investissements en faveur des femmes et des filles en Afrique depuis le lancement du PCH de la Région

8.2
milliards de dollars

Financements de la Banque mondiale pour le Développement humain en Afrique au cours de l’exercice 22 et 1/3 du portefeuille total de la Banque mondiale pour la Région Afrique

9 sur 10

Opérations de la Banque mondiale en appui aux politiques de développement en Afrique soutenant des réformes visant à renforcer le capital humain durant l’Ex. 22

Continuer de dépasser l’objectif d’investissement annuel du PCH en Afrique

Au cours des trois dernières années, le PCH en Afrique a dépassé son objectif d’investissement annuel de 5 milliards de dollars. L’Ex. 22 est le 2e plus important du groupe Développement humain en Afrique

Investissements estimés pour l’exercice 22
dans le développement humain en Afrique

Investissements dans le développement humain en Afrique

Des investissements sont réalisés dans les principaux secteurs sociaux.

Prêts de la Banque mondiale pour le développement
humain au titre de l’Ex 22

Investissements dans le développement humain en Afrique

Plus de 40 % du portefeuille de la Banque mondiale consacré au développement humain est centré sur l’Afrique.

L’IMPACT DE NOTRE ACTION

Mettre le capital humain
en exergue

Le Plan pour le Capital humain en Afrique est un catalyseur pour un large éventail de projets, de travaux d’analyse, de collaborations intersectorielles, de partage des connaissances et d’innovations à travers l’Afrique subsaharienne.

0

26 pays

ont un pilier explicite sur le capital humain ou le développement humain dans leur cadre de partenariat-pays avec la Banque mondiale

DES LIEUX ET DES VIES

Protection sociale adaptative: Renforcer la résilience face aux chocs

Les programmes de protection sociale sont un moyen avéré de sortir les populations de la pauvreté, d’améliorer leur éducation et leur santé et de les soutenir en période de choc et de crise. Le rapport Africa Pulse de 2022 indique que l’Afrique subsaharienne a connu une expansion remarquable de l’accès aux programmes de protection sociale au cours des 20 dernières années ; en effet, juste avant la pandémie de COVID-19, 45 pays de la région avaient mis en place des programmes de protection sociale pour lutter contre la pauvreté chronique.

Zambie: De l’aide, non de l’aumône

African HCP

Les programmes de protection sociale sont un moyen avéré de sortir les populations de la pauvreté, d’améliorer leur éducation et leur santé et de les soutenir en période de choc et de crise. En Zambie, les familles bénéficient de transferts monétaires et de programmes qui soutiennent les moyens de subsistance des femmes et maintiennent les filles à l’école — grâce au Projet de la Banque mondiale pour l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes ainsi que le renforcement de leurs moyens de subsistance (GEWEL).

Le GEWEL aide des centaines de milliers de personnes à sortir de la pauvreté. Les transferts monétaires ont permis à des familles de nourrir et d’éduquer leurs enfants. La scolarisation dans le primaire a augmenté de 10 %. Les familles ont augmenté les terres cultivées de 18 %, la production de maïs de 8 % et leur bétail de 21 %. Le coup de pouce ainsi donné permet aux hommes et aux femmes de créer de petites entreprises et de maintenir leurs enfants à l’école plus longtemps.

Lire plus
African HCP
Je n’ai jamais pensé que je pouvais diriger ma propre entreprise. Mais grâce aux trois semaines de formation aux compétences essentielles et commerciales et à l’adhésion au groupe d’épargne Titukuke, j’ai pu acheter du ciment pour construire une maison et une épicerie.
Stella Zulu
Bénéficiaire du programme de soutien aux moyens de subsistance des femmes (SWL), village de Chisoni, district de Nyimba
African HCP
Le programme KGS m’a aidé à terminer mes études secondaires... Les filles devraient travailler plus dur pour qu’elles puissent elles aussi se retrouver à l’université. C’est important pour qu’elles puissent prétendre à un meilleur avenir.
Rose Tembo
Étudiante à l’Université North End et ancienne bénéficiaire du programme Keeping Girls in School (KGS)

973,000

familles

Plus de 973 000 familles ont reçu des transferts monétaires en 2021, soit 25 % de la population zambienne et 30 % devraient en bénéficier en 2022

59,000

filles

Plus de 59 000 filles de 39 districts ont reçu une aide pour couvrir les frais de leurs études secondaires

75,000

femmes

75 000 femmes ont bénéficié d’un soutien aux moyens de subsistance, notamment des groupes d’épargne, des formations sur les compétences pratiques et commerciales, et des subventions productives

Vaccins anti-COVID-19: Vers la reconstruction du capital humain

African HCP

Dans le cadre d’un partenariat avec le mécanisme COVAX et le Fonds pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVAT) de l’Union africaine, la Banque mondiale a contribué à l’acquisition rapide des doses de vaccins pour des millions de personnes. Durant l’exercice 22, nos programmes régionaux dans les pays ont déployé 2,7 milliards de dollars pour financer 34 projets de vaccination contre la COVID-19 en Afrique, axés sur l’achat et le déploiement rapide des vaccins, ce qui a permis un accès à moindre coût et équitable aux vaccins nécessaires pour pallier les conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie.

L’Union africaine s’est fixé pour objectif de vacciner 60 % de la population du continent au plus tard en 2022. Les vaccins restent l’un de nos outils les plus importants pour permettre aux pays de se relever, de renforcer leurs systèmes de santé et d’améliorer les infrastructures et les programmes de prévention et de préparation aux épidémies.

23.24%

257.6 millions

En juillet 2022, 257,6 millions de personnes avaient reçu au moins une dose du vaccin contre la COVID-19 en Afrique subsaharienne

18.08%

200.4 millions

En juillet 2022, 200,4 millions de personnes étaient entièrement vaccinées en Afrique subsaharienne

2.7

milliards de dollars déployés

Au cours de l’exercice 22, les programmes régionaux de la Banque mondiale ont mobilisé 2,7 milliards de dollars pour le financement de 34 projets de vaccination en Afrique

Cap Vert: Lutter contre la pandémie

African HCP

Le tourisme est une activité vitale pour le Cap Vert, représentant 25 % de son PIB et 23 % des emplois formels. Lorsque la COVID-19 est apparue, le pays a fermé ses frontières pour empêcher la propagation du virus. Toutefois, cette mesure a eu des répercussions négatives sur la vie et les moyens de subsistance des citoyens. Les activités touristiques ont brusquement cessé et de nombreux Cap Verdiens ont perdu leurs emplois.

La perspective d’un vaccin a ravivé l’espoir pour la saison estivale de 2021, mais apporter les vaccins à plus de 400 000 personnes dispersées sur 10 îles n’était pas une tâche aisée. Grâce à un système de santé solide et à une stratégie d’approvisionnement efficace, le Cap Vert est devenu un modèle dans la riposte contre la COVID-19. Ses voisins peuvent tirer de précieux enseignements sur la façon de mener des campagnes de vaccination.

Lire plus
African HCP
En tant qu’agent de santé, vous devez vous montrer «humain», écouter les gens, les respecter en tant qu’êtres humains et être sensible à leurs points de vue. Vous devez entrer dans leur monde pour les convaincre et expliquer que la vaccination sauve des vies.
Alice Bentoub
Alice Bentoub, infirmière dédiée à la santé de sa communauté, et première personne à se faire vacciner contre la COVID-19 sur l’île

>70%

de la population

Plus de 70 % de la population adulte du Cap Vert est vaccinée, le troisième taux de couverture vaccinale le plus élevé contre la COVID-19 en Afrique subsaharienne

27%

de taux de vaccination

La couverture vaccinale a fait un bond de 27 % grâce au lancement d’un pass sanitaire numérique qui oblige à présenter une preuve de vaccination pour accéder à certains espaces

15

millions de dollars

Les 15 millions de dollars fournis par l’IDA ont permis au Cap Vert d’acquérir et de déployer des vaccins en faveur de 400 000 personnes au moins

São Tomé-et-Príncipe:
La chaîne du froid alimentée par l’énergie solaire
est essentielle à la vaccination jusqu’au dernier kilomètre

African HCP

São Tomé-et-Príncipe (STP), un État constitué de deux îles, est un joyau caché qui scintille et flotte au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest. Archipel d’expression portugaise dont les 220 000 habitants sont répartis entre l’île de São Tomé (96 %) et l’île de Principe (4 %), ce petit État insulaire a beaucoup de difficultés à accéder à un certain nombre de ressources, particulièrement aux ressources médicales. Cette situation a eu des répercussions directes sur le secteur de la santé, le nombre limité d’intrants influant sur la qualité des services de santé fournis à sa population. La situation est encore aggravée par le manque de ressources humaines sur l’île, pire encore, de personnes dotées de compétences spécialisées.

Lire plus

Sahel:
Des solutions durables pour les populations,
le climat et les infrastructures

African HCP

La région du Sahel est fortement touchée par le changement climatique et la fragilité, qui compromettent la sécurité alimentaire, les perspectives de développement à long terme et les opportunités pour la prochaine génération. La protection sociale adaptative contribue à renforcer la résilience des ménages pauvres et vulnérables en investissant dans leur capacité à se préparer, résister et s’adapter aux chocs, en s’assurant ainsi qu’ils ne tombent pas dans une pauvreté plus accentuée.

Découvrez l’impact des projets sur les populations, le climat et les infrastructures dans e cadre d’un voyage virtuel au Sahel Rendez-vous au Niger pour découvrir comment les agents de santé et les membres des communautés se réunissent afin d’améliorer les services médicaux destinés aux femmes et à leurs enfants dans les zones rurales. Allez au Tchad pour voir comment l’amélioration des routes rurales entraîne une augmentation de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire. Visitez le Burkina Faso pour découvrir comment les populations locales protègent et agrandissent les forêts afin d’améliorer leurs terres et leurs moyens de subsistance.

Lire plus
African HCP
J’avais l’habitude d’accoucher à la maison. En cas de problème, je n’avais aucune aide. Depuis que le projet a été mis en place, j’accouche au dispensaire parce que je sais qu’en cas de difficulté, je serai prise en charge.
Alimatou Idrissa
Mère et bénéficiaire d’initiatives visant à encourager les consultations prénatales et les accouchements assistés au Niger
African HCP
Nous gagnons notre vie en installant des panneaux solaires. Depuis que j’ai appris à faire un travail rémunéré, je veux que mes sœurs suivent mon exemple. Si elles acquièrent des compétences, elles pourront travailler et gagner de l’argent aussi.
Aouia Brema
Mère et électricienne qui a donné un nouveau sens à sa vie grâce à une formation professionnelle et à la création d’une entreprise féminine dans sa ville natale au Tchad
African HCP
Il est important pour les générations futures de protéger l’environnement parce que nous en dépendons. S’il disparaît, nous disparaîtrons aussi.
Halisa Hassa
Agriculteur qui aide sa communauté au Niger à adopter des pratiques agricoles climato-intelligentes pour restaurer les terres dégradées et augmenter les rendements

Donner aux scientifiques africains de demain les moyens d’agir

African HCP

L’accroissement de la productivité, la diversification économique et les réformes structurelles en Afrique exigent des diplômés plus qualifiés et employables, en particulier dans les domaines clés liés aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (STIM), ainsi qu’à la santé et à l’agriculture. Le Projet de centres d’excellence pour l’enseignement supérieur en Afrique (ACE) aide les universités de 11 pays à améliorer la qualité, la quantité et l’impact sur le développement de l’enseignement du troisième cycle.

Le Centre africain d’Excellence (’ACE) pour la génomique des maladies infectieuses (ACEGID) de l’Université Redeemer au Nigéria utilise ses ressources issues du projet, sa base de connaissances et sa collaboration avec des chercheurs internes et externes pour contrer les menaces sanitaires immédiates telles que la COVID-19 et détecter les futures flambées épidémiques et y répondre. L’ACEGID s’emploie à former une masse critique de scientifiques capables d’utiliser des outils génomiques pour surveiller, contrôler et éliminer les maladies infectieuses.

Lire plus
Nous ne pouvons pas toujours attendre que les pays occidentaux viennent résoudre nos problèmes. Nous ne manquons ni de main-d’œuvre ni d’intelligence. Pourquoi ne pas utiliser ce que nous possédons pour résoudre nos propres problèmes?
Grace Sename Peter
Étudiant en Master de Biologie moléculaire et de génomique à l’ACEGID

Lire plus
Mon expérience à l’ACEGID m’a aidé à mieux comprendre les procédures de laboratoire et les protocoles de sécurité standard. Ce sont les premières choses que j’ai appliquées à mon retour au Libéria et que j’ai partagées avec mon équipe sur place. Cela nous a beaucoup aidés dans notre travail sur des échantillons de COVID-19.
Lawrence S. Fakoli III
Étudiant en Master de Sciences (ACEGID) et chercheur associé, Division de la Santé publique et de la Recherche médicale, Institut national de la Santé publique du Libéria

Lire plus

500+

Plus de 500 étudiants locaux et régionaux de troisième cycle et de formations de courte durée, dont 33 % de femmes, accompagnés par l’ACEGID depuis 2014

480+

Plus de 480 étudiants, professionnels de la santé et membres du corps enseignant formés dans le cadre des formations de courte durée proposées par l’ACEGID

200+

Plus de 200 articles examinés par des pairs publiés par le personnel universitaire de l’ACEGID, y compris dans la prestigieuse revue internationale Nature

LA SUITE

Échange de connaissances
et activités

African HCP

Cette année, le PCH en Afrique a maintenu et renforcé son engagement en faveur de la promotion de produits du savoir qui aident les pays et les parties prenantes du développement à hiérarchiser l’utilisation des ressources et à mettre en œuvre des solutions fondées sur des données probantes pour obtenir des résultats durables en matière de développement humain. Nos produits de connaissances et d’apprentissage – qui couvrent des pays, des régions et des secteurs – comprennent des services de conseil et d’analyse (ASA) qui offrent une assistance technique, par le biais de la recherche et de l’analyse, pour renforcer les objectifs et stratégies de développement ; des données permettant de suivre les progrès accomplis en vue de la réalisation des objectifs de développement et d’aider à éclairer l’élaboration des politiques et des réformes fondées sur des données probantes ; et des plateformes de partage et d’échange de connaissances pour diffuser les enseignements tirés de l’expérience et les meilleures pratiques dans le cadre des actions de développement à travers le monde.

En collaboration avec les gouvernements, les partenaires et les parties prenantes, notre communauté de pratiques constitue une plateforme viable pour la protection et la préservation du capital humain de l’Afrique.

Lire plus

Une plus grande résilience
et des données plus fiables

Alors que cette première phase du PCH en Afrique entre dans sa dernière année de mise en œuvre et que nous prévoyons de passer à la phase suivante, nous tirons parti des leçons apprises avant et pendant la pandémie de COVID-19 pour apporter des ajustements pragmatiques mieux adaptés aux réalités changeantes sur le terrain. Le changement climatique, l’instabilité politique, l’insécurité alimentaire et d’autres chocs et crises menacent les acquis en capital humain. Des travaux sont en cours pour faciliter des solutions en amont à plus grande échelle et mieux adaptées, fondées sur quatre composantes essentielles:

Soutien important
de l’IDA

Grâce à IDA-20 , la 20e reconstitution des ressources du Fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, nous sommes prêts pour la prochaine phase d’une mise en œuvre renforcée du PCH en Afrique. L’enveloppe de financement d’IDA-20, d’un montant de 93 milliards de dollars, comprend un thème particulier sur le capital humain et la parité hommes-femmes et des engagements stratégiques connexes de la Banque mondiale, qui accordent une plus grande attention aux mesures prises au niveau des pays pour faire face à la pandémie et assurer une meilleure reconstruction plus verte. La région Afrique joue un rôle primordial dans la réalisation des résultats d’IDA-20.

Renforcement de la préparation

La COVID-19 est venue nous rappeler que le capital humain est vulnérable aux chocs et que les systèmes de construction et de protection du capital humain sont souvent mal préparés à faire face aux crises. Il faudra redoubler d’efforts pour rendre les systèmes et les populations plus résilients face aux chocs, notamment aux pandémies, aux pénuries alimentaires, aux conflits et au changement climatique. Nous accroissons notre soutien à l’élargissement des filets sociaux et au renforcement des systèmes dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la protection sociale.

Investissements catalytiques de rattrapage

Afin de récupérer les pertes en capital humain provoquées par la crise de COVID-19, il faudra des investissements de rattrapage à fort impact, à la fois efficaces et économiques. Compte tenu des ressources publiques limitées, il est impératif d’encourager une gestion plus efficace des finances publiques en faveur du capital humain en vue d’optimiser les fonds disponibles et d’améliorer la manière dont ces ressources sont dépensées. Nous pouvons également réaliser des changements à grande échelle en tirant pleinement parti des innovations technologiques pour atteindre un plus grand nombre de personnes à moindres coût.

Amélioration de la collecte de données sur le capital humain

Pour mieux mesurer l’impact général de la crise de COVID-19 et reconstruire en mieux, nous devons améliorer et renforcer la qualité, les délais et la pertinence des systèmes nationaux de collecte de données. Nous devons nous appuyer sur des programmes réussis tels que les enquêtes sur les indicateurs de prestation de services (SDI) , qui recueillent des données dans les écoles, les dispensaires et les hôpitaux pour fournir les informations essentielles indispensables à l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité des services d’éducation et de santé.