Célébrer le cœur de chaque pays
Échange de connaissances et activités
En collaboration avec les gouvernements, les partenaires et les parties prenantes, notre communauté de pratiques constitue une plateforme viable pour la protection et la préservation du capital humain de l’Afrique.
En avril 2022, dans le cadre de nos Réunions de printemps, la Vice-présidence pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a organisé une table ronde ministérielle en vue de lancer la concertation sur la manière de renforcer l’engagement commun et la volonté politique d’investir davantage dans la préparation et les systèmes de santé de la région. L’équipe chargée de la santé, de la nutrition et de la population (HNP) prépare actuellement des services de conseil et d’analyse visant à catalyser et soutenir un dialogue sur l’action à mener et un engagement opérationnel stimulant des investissements plus importants et de meilleure qualité dans les systèmes de santé et la préparation aux situations d’urgence.
En juin 2022, l’équipe du Projet sur le capital humain en Afrique a organisé un Forum virtuel d’échange de connaissances, sous le thème renforcement du capital humain en Afrique dans un contexte de crises et de fragilités multiples — axé sur l’échange d’idées et de solutions sur les crises et les conflits émergents. Les sujets abordés englobaient les problèmes de financement et de gouvernance; le renforcement de l’autonomisation des femmes; la préparation aux pandémies et des systèmes de santé résilients; la résolution des pertes d’apprentissage; et la maximisation de la protection sociale.
Notre équipe chargée du Climat et du Développement humain a contribué largement au récent lancement par le Groupe de la Banque mondiale du premier rapport diagnostic d’une nouvelle série de Rapports nationaux sur le Climat et le Développement qui intègrent les considérations liées au changement climatique et au développement et aident les pays à hiérarchiser les actions les plus efficaces susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de stimuler l’adaptation.
Nous préparons aussi un certain nombre de notes d’orientation et de recommandations qui combinent et diffusent des recherches existantes et nouvelles pour éclairer les discussions et le dialogue.
La Banque mondiale a lancé le Livre blanc sur l’éducation au Sahel et la Stratégie pour l’éducation en Afrique de l’Ouest et du Centre, deux interventions essentielles autour des plans d’action visant à améliorer l’accès à l’éducation et les résultats scolaires.
Nous travaillons aussi en interne, notamment en renforçant les capacités du personnel chargé du développement humain en Afrique en matière d’efficacité et de connaissances opérationnelles. C’est ainsi que des ateliers ont été organisés entre juillet et décembre 2021 à l’intention de 150 membres d’équipes de projet dans 15 pays, sur une compréhension commune de l’importance des Opérations liées aux Politiques de Développement (DPO) en tant qu’instrument de financement en appui aux réformes ciblées.
Cadre de résultats du plan pour le capital humain en Afrique
Indicateur | Année de référence (Ex.18) | Ex. 19 | Ex. 20 | Ex. 21 | Ex. 22 (attendu) | Cible (Ex. 23) | NOTES |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Volume annuel des engagements BIRD/IDA pour les secteurs du développement humain | USD 4,1 milliards | USD 3,2 milliards | USD 7,7 milliards | USD 8,9 milliards (USD 5,43 milliards AFE et USD 3,47 milliards AFW) | USD 8,2 milliards (USD 4,38 milliards AFE et USD 3,81 milliards AFW) | USD 5 milliards en moyenne par an | En bonne voie |
Nombre de pôles mondiaux du Groupe de la Banque mondiale ayant fixé des cibles pour le capital humain dans la région | 4 | 4 | 4 | 4 | 4 | 7 | En cours |
Part des Opérations de politiques de développement largement axées sur le capital humain | 70% | 71% | Plus de 70% | 90% | 64.70% | Au moins 80% | Réduction en raison des réallocations à d’autres secteurs après la COVID |
Nombre de pays à fort taux de fécondité où sont mis en œuvre des projets intégrés ou coordonnés promouvant l’émancipation des femmes et la transition démographique | 7 | 9 | 11 | 13 | 17 | 20 | En cours |
Volume annuel des engagements BIRD/IDA pour les projets de développement humain dans les pays FCV | USD 514 millions | USD 1,5 milliard | USD 3 milliards | USD 3,9 milliards (USD 1,6 milliard AFE et USD 2,3 milliards AFW) | USD 3,71 milliards (USD 1,61 milliard AFE et USD 2,09 milliards AFW) | USD 831 millions | En bonne voie |
Pays participant activement à la planification pour le capital humain | 12 | 12 | 20 | En cours | |||
Nombre de partenariats ou de coalitions soutenus par la Banque mondiale sur la problématique du capital humain en Afrique, notamment des partenaires de développement, des OSC, des organisations confessionnelles et des chefs traditionnels. | 0 | 6 | 7 | 9 | 10 | En cours | |
Nombre d’ambassadeurs du capital humain en Afrique et de personnalités influentes mobilisés sur la question | 5 | 5 | 8 | 8 | 8 | 15 | En cours |
Célébrer le cœur de chaque pays
Accorder la Priorité aux Populations
Le plan pour le capital humain en Afrique
Bilan trois ans après
Août 2022
Investir dans les populations sauver des vies
En avril 2019, nous avons lancé le Plan pour le Capital humain en Afrique (PCH) centré sur un ensemble d’actions transformatrices et d’objectifs ambitieux à atteindre à l’horizon 2023, relativement aux taux de mortalité infantile et de retard de croissance, aux acquis scolaires des filles et des garçons, à la couverture sociale, à la réduction des taux de fécondité des adolescentes, à l’amélioration des pratiques d’assainissement et du score de l’indice de capital humain.
Les hypothèses formulées il y a trois ans ont été validées. Le PCH en Afrique offre un cadre solide pour mener des interventions d’urgence et des initiatives inclusives de redressement au moment où nous luttons contre la COVID-19, le changement climatique et d’autres crises graves qui menacent d’éroder le capital humain d’une génération entière.
Nous continuons à mobiliser des ressources et à promouvoir la collaboration multisectorielle afin de renforcer les systèmes de prestation des services sociaux, d’autonomiser les femmes et les filles, et d’adopter des solutions numériques et climato-intelligentes. En trois ans seulement, les engagements de la Banque mondiale au titre d’opérations de développement humain en Afrique ont atteint un montant historique de 34 milliards de dollars.
Notre mission n’a jamais été plus urgente et nous privilégions résolument les investissements dans les principaux secteurs sociaux afin d’améliorer les résultats en matière de capital humain et de croissance économique en Afrique. Chaque homme, chaque femme et chaque enfant africain devrait être doté des moyens lui permettant de réaliser pleinement le potentiel de son capital humain en tant que membre productif de sa communauté.
7 actions transformatrices pour promouvoir le développement du capital humain
Accélérer la transition démographique grâce à l’autonomisation des femmes et des filles
Augmenter les financements de la Banque mondiale en faveur du capital humain en Afrique
Prévenir et inverser les pertes en capital humain dans les zones touchées par la fragilité, les conflits et la violence
Mobiliser les équipes-pays et les partenaires de la Banque mondiale autour du programme de développement du capital humain dans le but de mettre en place à grande échelle des solutions globales, transversales
Utiliser la technologie et l’innovation dans les projets pour améliorer le capital humain
Encourager les réformes des politiques publiques pour éliminer les obstacles juridiques et réglementaires
Faire progresser la recherche et la sensibilisation en vue de renforcer la base de connaissances et la demande en capital humain
Objectifs des HCP en Afrique
d'ici 2023
Réduire la mortalité infantile
pour sauver 4 millions de vies
Éviter le retard de croissance
chez 11 millions d’enfants
Reduce Adolescent Fertility
rates from 101 to 83 per 1,000 teens
Améliorer les pratiques d’assainissement
afin de ramener le taux de défécation en plein air de 23% à 15%
Accroître les années de scolarité corrigées en fonction
des acquis de 20% pour les filles et les garçons
Accroître la protection sociale
au profit de 13,1 millions de personnes
INCREASE FUTURE PRODUCTIVITY
of children born today by at least 13%
INCREASE FINANCING FOR HUMAN CAPITAL
in Africa to $15 billion
Investir et préserver le
capital humain de l’Afrique
Le Plan pour le Capital humain en Afrique s’est fixé clairement pour objectif et engagements à l’horizon 2023 de stimuler et d’accélérer l’accroissement des financements en faveur du capital humain, d’étendre l’appui dans tous les secteurs du développement et d’appliquer des politiques publiques et des réformes sur le capital humain axées sur les résultats. Les composantes de l’indice de capital humain (ICH) de la Banque mondiale — survie, scolarisation et santé — sont toutes directement reliées aux Objectifs de développement durable des Nations Unies et déterminent dans quelle mesure les pays investissent dans leur prochaine génération de travailleurs. Bien que les efforts déployés pour investir dans le capital humain en Afrique et le préserver aient été mis à mal par les nombreuses crises concomitantes qui ont récemment ébranlé le monde, -notamment la pandémie de COVID-19, le conflit opposant l’Ukraine à la Russie, les catastrophes naturelles induites par le changement climatique et les conflits armés régionaux - des progrès lents et inégaux ont été accomplis pour atteindre ces objectifs cibles.
Progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du PCH 2023 de l’AFR
Augmenter les financements pour le
capital humain en Afrique.
11.5
milliards de dollars
Nouveaux investissements en faveur des femmes et des filles en Afrique depuis le lancement du PCH de la Région
8.2
milliards de dollars
Financements de la Banque mondiale pour le Développement humain en Afrique au cours de l’exercice 22 et 1/3 du portefeuille total de la Banque mondiale pour la Région Afrique
9 sur 10
Opérations de la Banque mondiale en appui aux politiques de développement en Afrique soutenant des réformes visant à renforcer le capital humain durant l’Ex. 22
Continuer de dépasser l’objectif d’investissement annuel du PCH en Afrique
Au cours des trois dernières années, le PCH en Afrique a dépassé son objectif d’investissement annuel de 5 milliards de dollars. L’Ex. 22 est le 2e plus important du groupe Développement humain en Afrique
Investissements estimés pour l’exercice 22
dans le développement humain en Afrique
Investissements dans le développement humain en Afrique
Des investissements sont réalisés dans les principaux secteurs sociaux.
Prêts de la Banque mondiale pour le développement
humain au titre de l’Ex 22
Investissements dans le développement humain en Afrique
Plus de 40 % du portefeuille de la Banque mondiale consacré au développement humain est centré sur l’Afrique.
Mettre le capital humain
en exergue
Le Plan pour le Capital humain en Afrique est un catalyseur pour un large éventail de projets, de travaux d’analyse, de collaborations intersectorielles, de partage des connaissances et d’innovations à travers l’Afrique subsaharienne.
Protection sociale adaptative: Renforcer la résilience face aux chocs
Les programmes de protection sociale sont un moyen avéré de sortir les populations de la pauvreté, d’améliorer leur éducation et leur santé et de les soutenir en période de choc et de crise. Le rapport Africa Pulse de 2022 indique que l’Afrique subsaharienne a connu une expansion remarquable de l’accès aux programmes de protection sociale au cours des 20 dernières années ; en effet, juste avant la pandémie de COVID-19, 45 pays de la région avaient mis en place des programmes de protection sociale pour lutter contre la pauvreté chronique.
Zambie: De l’aide, non de l’aumône
Les programmes de protection sociale sont un moyen avéré de sortir les populations de la pauvreté, d’améliorer leur éducation et leur santé et de les soutenir en période de choc et de crise. En Zambie, les familles bénéficient de transferts monétaires et de programmes qui soutiennent les moyens de subsistance des femmes et maintiennent les filles à l’école — grâce au Projet de la Banque mondiale pour l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes ainsi que le renforcement de leurs moyens de subsistance (GEWEL).
Le GEWEL aide des centaines de milliers de personnes à sortir de la pauvreté. Les transferts monétaires ont permis à des familles de nourrir et d’éduquer leurs enfants. La scolarisation dans le primaire a augmenté de 10 %. Les familles ont augmenté les terres cultivées de 18 %, la production de maïs de 8 % et leur bétail de 21 %. Le coup de pouce ainsi donné permet aux hommes et aux femmes de créer de petites entreprises et de maintenir leurs enfants à l’école plus longtemps.
Lire plusJe n’ai jamais pensé que je pouvais diriger ma propre entreprise. Mais grâce aux trois semaines de formation aux compétences essentielles et commerciales et à l’adhésion au groupe d’épargne Titukuke, j’ai pu acheter du ciment pour construire une maison et une épicerie.
Le programme KGS m’a aidé à terminer mes études secondaires... Les filles devraient travailler plus dur pour qu’elles puissent elles aussi se retrouver à l’université. C’est important pour qu’elles puissent prétendre à un meilleur avenir.
973,000
familles
Plus de 973 000 familles ont reçu des transferts monétaires en 2021, soit 25 % de la population zambienne et 30 % devraient en bénéficier en 2022
59,000
filles
Plus de 59 000 filles de 39 districts ont reçu une aide pour couvrir les frais de leurs études secondaires
75,000
femmes
75 000 femmes ont bénéficié d’un soutien aux moyens de subsistance, notamment des groupes d’épargne, des formations sur les compétences pratiques et commerciales, et des subventions productives
Vaccins anti-COVID-19: Vers la reconstruction du capital humain
Dans le cadre d’un partenariat avec le mécanisme COVAX et le Fonds pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVAT) de l’Union africaine, la Banque mondiale a contribué à l’acquisition rapide des doses de vaccins pour des millions de personnes. Durant l’exercice 22, nos programmes régionaux dans les pays ont déployé 2,7 milliards de dollars pour financer 34 projets de vaccination contre la COVID-19 en Afrique, axés sur l’achat et le déploiement rapide des vaccins, ce qui a permis un accès à moindre coût et équitable aux vaccins nécessaires pour pallier les conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie.
L’Union africaine s’est fixé pour objectif de vacciner 60 % de la population du continent au plus tard en 2022. Les vaccins restent l’un de nos outils les plus importants pour permettre aux pays de se relever, de renforcer leurs systèmes de santé et d’améliorer les infrastructures et les programmes de prévention et de préparation aux épidémies.
23.24%
257.6 millions
En juillet 2022, 257,6 millions de personnes avaient reçu au moins une dose du vaccin contre la COVID-19 en Afrique subsaharienne
18.08%
200.4 millions
En juillet 2022, 200,4 millions de personnes étaient entièrement vaccinées en Afrique subsaharienne
2.7
milliards de dollars déployés
Au cours de l’exercice 22, les programmes régionaux de la Banque mondiale ont mobilisé 2,7 milliards de dollars pour le financement de 34 projets de vaccination en Afrique
Cap Vert: Lutter contre la pandémie
Le tourisme est une activité vitale pour le Cap Vert, représentant 25 % de son PIB et 23 % des emplois formels. Lorsque la COVID-19 est apparue, le pays a fermé ses frontières pour empêcher la propagation du virus. Toutefois, cette mesure a eu des répercussions négatives sur la vie et les moyens de subsistance des citoyens. Les activités touristiques ont brusquement cessé et de nombreux Cap Verdiens ont perdu leurs emplois.
La perspective d’un vaccin a ravivé l’espoir pour la saison estivale de 2021, mais apporter les vaccins à plus de 400 000 personnes dispersées sur 10 îles n’était pas une tâche aisée. Grâce à un système de santé solide et à une stratégie d’approvisionnement efficace, le Cap Vert est devenu un modèle dans la riposte contre la COVID-19. Ses voisins peuvent tirer de précieux enseignements sur la façon de mener des campagnes de vaccination.
Lire plusEn tant qu’agent de santé, vous devez vous montrer «humain», écouter les gens, les respecter en tant qu’êtres humains et être sensible à leurs points de vue. Vous devez entrer dans leur monde pour les convaincre et expliquer que la vaccination sauve des vies.
>70%
de la population
Plus de 70 % de la population adulte du Cap Vert est vaccinée, le troisième taux de couverture vaccinale le plus élevé contre la COVID-19 en Afrique subsaharienne
27%
de taux de vaccination
La couverture vaccinale a fait un bond de 27 % grâce au lancement d’un pass sanitaire numérique qui oblige à présenter une preuve de vaccination pour accéder à certains espaces
15
millions de dollars
Les 15 millions de dollars fournis par l’IDA ont permis au Cap Vert d’acquérir et de déployer des vaccins en faveur de 400 000 personnes au moins
São Tomé-et-Príncipe:
La chaîne du froid alimentée par l’énergie solaire
est essentielle à la vaccination jusqu’au dernier kilomètre
São Tomé-et-Príncipe (STP), un État constitué de deux îles, est un joyau caché qui scintille et flotte au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest. Archipel d’expression portugaise dont les 220 000 habitants sont répartis entre l’île de São Tomé (96 %) et l’île de Principe (4 %), ce petit État insulaire a beaucoup de difficultés à accéder à un certain nombre de ressources, particulièrement aux ressources médicales. Cette situation a eu des répercussions directes sur le secteur de la santé, le nombre limité d’intrants influant sur la qualité des services de santé fournis à sa population. La situation est encore aggravée par le manque de ressources humaines sur l’île, pire encore, de personnes dotées de compétences spécialisées.
Lire plusSahel:
Des solutions durables pour les populations,
le climat et les infrastructures
La région du Sahel est fortement touchée par le changement climatique et la fragilité, qui compromettent la sécurité alimentaire, les perspectives de développement à long terme et les opportunités pour la prochaine génération. La protection sociale adaptative contribue à renforcer la résilience des ménages pauvres et vulnérables en investissant dans leur capacité à se préparer, résister et s’adapter aux chocs, en s’assurant ainsi qu’ils ne tombent pas dans une pauvreté plus accentuée.
Découvrez l’impact des projets sur les populations, le climat et les infrastructures dans e cadre d’un voyage virtuel au Sahel Rendez-vous au Niger pour découvrir comment les agents de santé et les membres des communautés se réunissent afin d’améliorer les services médicaux destinés aux femmes et à leurs enfants dans les zones rurales. Allez au Tchad pour voir comment l’amélioration des routes rurales entraîne une augmentation de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire. Visitez le Burkina Faso pour découvrir comment les populations locales protègent et agrandissent les forêts afin d’améliorer leurs terres et leurs moyens de subsistance.
Lire plusJ’avais l’habitude d’accoucher à la maison. En cas de problème, je n’avais aucune aide. Depuis que le projet a été mis en place, j’accouche au dispensaire parce que je sais qu’en cas de difficulté, je serai prise en charge.
Nous gagnons notre vie en installant des panneaux solaires. Depuis que j’ai appris à faire un travail rémunéré, je veux que mes sœurs suivent mon exemple. Si elles acquièrent des compétences, elles pourront travailler et gagner de l’argent aussi.
Il est important pour les générations futures de protéger l’environnement parce que nous en dépendons. S’il disparaît, nous disparaîtrons aussi.
Donner aux scientifiques africains de demain les moyens d’agir
L’accroissement de la productivité, la diversification économique et les réformes structurelles en Afrique exigent des diplômés plus qualifiés et employables, en particulier dans les domaines clés liés aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (STIM), ainsi qu’à la santé et à l’agriculture. Le Projet de centres d’excellence pour l’enseignement supérieur en Afrique (ACE) aide les universités de 11 pays à améliorer la qualité, la quantité et l’impact sur le développement de l’enseignement du troisième cycle.
Le Centre africain d’Excellence (’ACE) pour la génomique des maladies infectieuses (ACEGID) de l’Université Redeemer au Nigéria utilise ses ressources issues du projet, sa base de connaissances et sa collaboration avec des chercheurs internes et externes pour contrer les menaces sanitaires immédiates telles que la COVID-19 et détecter les futures flambées épidémiques et y répondre. L’ACEGID s’emploie à former une masse critique de scientifiques capables d’utiliser des outils génomiques pour surveiller, contrôler et éliminer les maladies infectieuses.
Lire plusNous ne pouvons pas toujours attendre que les pays occidentaux viennent résoudre nos problèmes. Nous ne manquons ni de main-d’œuvre ni d’intelligence. Pourquoi ne pas utiliser ce que nous possédons pour résoudre nos propres problèmes?
Lire plus
Mon expérience à l’ACEGID m’a aidé à mieux comprendre les procédures de laboratoire et les protocoles de sécurité standard. Ce sont les premières choses que j’ai appliquées à mon retour au Libéria et que j’ai partagées avec mon équipe sur place. Cela nous a beaucoup aidés dans notre travail sur des échantillons de COVID-19.
Lire plus
500+
Plus de 500 étudiants locaux et régionaux de troisième cycle et de formations de courte durée, dont 33 % de femmes, accompagnés par l’ACEGID depuis 2014
480+
Plus de 480 étudiants, professionnels de la santé et membres du corps enseignant formés dans le cadre des formations de courte durée proposées par l’ACEGID
200+
Plus de 200 articles examinés par des pairs publiés par le personnel universitaire de l’ACEGID, y compris dans la prestigieuse revue internationale Nature
Échange de connaissances
et activités
Cette année, le PCH en Afrique a maintenu et renforcé son engagement en faveur de la promotion de produits du savoir qui aident les pays et les parties prenantes du développement à hiérarchiser l’utilisation des ressources et à mettre en œuvre des solutions fondées sur des données probantes pour obtenir des résultats durables en matière de développement humain. Nos produits de connaissances et d’apprentissage – qui couvrent des pays, des régions et des secteurs – comprennent des services de conseil et d’analyse (ASA) qui offrent une assistance technique, par le biais de la recherche et de l’analyse, pour renforcer les objectifs et stratégies de développement ; des données permettant de suivre les progrès accomplis en vue de la réalisation des objectifs de développement et d’aider à éclairer l’élaboration des politiques et des réformes fondées sur des données probantes ; et des plateformes de partage et d’échange de connaissances pour diffuser les enseignements tirés de l’expérience et les meilleures pratiques dans le cadre des actions de développement à travers le monde.
En collaboration avec les gouvernements, les partenaires et les parties prenantes, notre communauté de pratiques constitue une plateforme viable pour la protection et la préservation du capital humain de l’Afrique.
Une plus grande résilience
et des données plus fiables
Alors que cette première phase du PCH en Afrique entre dans sa dernière année de mise en œuvre et que nous prévoyons de passer à la phase suivante, nous tirons parti des leçons apprises avant et pendant la pandémie de COVID-19 pour apporter des ajustements pragmatiques mieux adaptés aux réalités changeantes sur le terrain. Le changement climatique, l’instabilité politique, l’insécurité alimentaire et d’autres chocs et crises menacent les acquis en capital humain. Des travaux sont en cours pour faciliter des solutions en amont à plus grande échelle et mieux adaptées, fondées sur quatre composantes essentielles: